lundi 24 février 2014

Le Bonheur, une Somme de Bien-êtres



Hello mes petits chats !


Reprise du blog en douceur avec un article bateau. Ça ne tiendrait qu'à moi, j'irais droit dans le mur vif des sujets qui me tiennent à coeur, mais je préfère essayer de ne pas vous perdre en chemin !

Clarifions tout d'abord un petit truc : ce titre magnifique tiré de mon tout aussi magnifique (lol) esprit semble sorti d'un magazine féminin douteux, de Psychologie ou encore d'un problème de Maths (d'ailleurs il devait se nommer : Bonheur = Σ de Bien-êtres. Étant cependant une véritable quiche en Maths j'ai préféré ne pas trop me la jouer.). Il risquerait d'en faire fuir plus d'un avec son côté un peu "Hey ce que je vais t'apprendre va révolutionner ta vie, je suis trop une Philosophe-Psychologue", mais en réalité ce n'est pas ce que vous croyez ! Comme annoncé dans l'article précédent, je ne prétends pas avoir la science infuse et je ne compte pas vous imposer ce que je dis comme la vérité vraie. Le but de cet article est juste de clarifier un point qui me paraît essentiel, qui sera le fil conducteur de mon blog, en partant de la question qu'on se pose tous :


Pourquoi recherche-t-on le bien-être à ce point ?





Elle est pas un peu essentielle cette question? On est d'accord.

Je sais que vous voyez déjà où je veux en venir, entre ma question et mon titre ça doit faire tilt dans vos petits esprits ! Effectivement, pour tous le Bonheur c'est un idéal auquel on rêve tous de goûter, un sentiment de plénitude durable. Je ne saurais vous dire si il existe, j'aime supposer que oui, qu'il soit fugace ou non, mais je peux vous dire qu'il ne vient pas tout seul. Et ça, on le sait tous au fond de nous. Même toi qui ne fait rien pour l'atteindre, ou toi qui lui crache dessus en rageant qu'il n'existe pas.

On le sait tous car au fond, les gens qui ont le goût de la vie savent qu'il y a un tas de choses à mettre en oeuvre pour toucher le Bonheur même du bout des doigts (je suis d'humeur poète), et ceux qui se laissent porter par la vie sans chercher à se dépêtrer de leurs entraves savent eux aussi qu'il y a un tas de choses à mettre en oeuvre mais ne savent pas comment y arriver et ça les rends malheureux. Bon évidemment, ce n'est pas aussi binaire, mais l'idée est là.

Et là où il est question de Bien-être, c'est qu'on sait qu'il existe de nombreux types de Bien-être (on va dire BÊ à partir de maintenant, ça va vite m'agacer sinon) : psychique et physique tout d'abord, eux mêmes divisés en sous-BÊ. Ces sous BÊ sont, selon moi, basés sur les besoins primaires et secondaires que voici (c'est là qu'entre l'étudiante en Management et Vente que je suis) avec la Pyramide de Maslow :

Nadège, si un jour tu lis ce blog, je te dédie cette référence.
Les besoins physiologiques (faim, soif, sexer, dormir), qui tâtent du côté du BÊ physique lié à la santé, la forme, le plaisir de bien manger, dans le sport etc;
Les besoins de sécurité (se sentir en sécurité dans son environnement et avec les autres), qui va plutôt voir au niveau du BÊ dans nos habitats, nos relations primaires du type appréhension et comportement des autres envers nous;
Les besoins d'appartenance (avoir un statut, faire partie d'un groupe), là nous rentrons dans le contexte vraiment social profond, avec tout ce que chamboule (ou non) la société actuelle et qui sont liés aux besoins d'estime, car nous restons des êtres sociaux qui ont besoin de reconnaissance et se voir intégrés par l'attention qu'on nous porte, être appréciés comme nous sommes;
Et au sommet le besoin de réalisation, qu'on pourrait assimiler au Bonheur mais touche plutôt à l'acquisition de données valorisantes (culture, connaissances, compétences) qui mènent à l'accomplissement de quelque chose, d'un rêve.

En fait, ce petit coquin de Maslow, il avait tout compris (et schématisé le truc pour qu'on se fasse bien niquer par la société de consommation.). L'homme ne s'accomplit et ne peut aller batifoler dans la plénitude qu'une fois ses besoins comblés. On est d'accord que si un truc cloche, on ne profite pas autant que si globalement tout va bien (qui ne s'est jamais gâché un film au cinéma avec une furieuse envie de pipi? On est d'accord.). Et si certains ne perçoivent certains accomplissements par la seule voie matérielle, superficielle et se voilent la face, il n'empêche qu'à l'origine nos besoins qu'ils soient primaires ou secondaires restent très basiques et pas besoin d'en faire des caisses pour atteindre petit à petit différents stades de BÊ. N'en déplaise à cette biatch de société : le plus n'est pas le mieux. Le tout est de bien faire les choses.

Je sais que cet article ne nous avance pas forcément à grand chose en surface, je tenais surtout à dire que même si je ne promets pas qu'on va tous finir dans un nuage de Bonheur total avec l'avancée de mon blog (même si ça serait très cool), j'espère qu'on pourra avancer ne serait-ce que dans une démarche pour conquérir les Bien-Êtres qui s'offrent à nous et qui réunis permettent d’accéder au Bonheur. Et placer les bases ça ne fait jamais de mal !


Malgré ce petit fourbi et cet article digne d'un bouquin de science/économie/management vous a plu, n'hésitez pas à réagir dans les commentaires et on se retrouve bientôt !


#AmourEtChatons

6 commentaires:

  1. Le truc qui m'ennuie avec cette pyramide, c'est la différenciation entre besoins primaires et secondaires.

    Les besoins "primaires" ne sont, à mon sens, primaires que pour des animaux "simples" (physiologiques : procréer et faire perdurer l'espèce; sécurité : être en meute pour rester vivant à tous prix).

    Or, l'Homme est un animal plus complexe, torturé entre la simplicité et la sagesse. De ce fait, tous les besoins présentés dans la pyramide peuvent à la fois être primaires et secondaires selon l'individu et selon ses humeurs.

    #PhylosophieDeComptoir

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    1. On est bien d'accord, c'est plus que je trouvais ça assez pertinent pour bien définir ce que dans le fond on recherche, comme je t'avais dit y'a pas vraiment de différenciation au niveau des besoins primaires/secondaires pour moi

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  2. On cherche le bien être a tout prix car on ne tient pas a s'ennuyer, se sentir mal ou lasser...
    Il nous faut la perfection pour tout, en amour, dans le travail...

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    1. C'est une vision que je trouve (et ce n'est que mon avis) particulièrement pessimiste ce que tu dis là :)
      Comme je le dis dans mon article : la société nous a donné une fausse idée du bonheur et du bien être (que tu évoques très bien dans ton commentaire), et nous cherchons plus (= pour ne pas nous ennuyer). Mais comme je l'ai dit "Le plus n'est pas le mieux", ont le voit bien dans la société de consommation.
      Et là où je te rejoins c'est que la société nous pousse à vouloir la perfection... Sauf que la perfection n'est pas une valeur qui apporte le bonheur, mais plutôt de la frustration, donc effet kiss cool inverse de ce qu'on recherche ;)
      C'est bien pour ça que j'ai très envie de développer sur ces thèmes à ma manière pour montrer que non, la perfection n'apporte pas le bien être et qu'il y a d'autres moyens d'arriver à ce genre de résultats... (parole d'une maniaque ^^)
      En tous cas merci pour ton avis, je t'invite à repasser prochainement pour qu'on puisse échanger à nouveau :D

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